De nombreux acteurs en prestations d'Epargne ont tendance à fractionner le concept en multiples fonctionnalités du genre :
- épargner pour placer,
- épargner pour transmettre,
- épargner pour sécuriser votre avenir,
- épargner pour optimiser la fiscalité,
- épargner pour protéger les proches,
- etc.
On ne peut pas blamer ces découpages qui laissent entrevoir des différences notables "d'objectifs", lesquels seraient atteints par des "produits financiers" différents, visant à y répondre avec précision ...
Mais l'épargne en or physique ne se complique pas autant la vie.
Epargner, c'est quoi ?
Epargner, c'est mettre aujourd'hui une partie de ses revenus "de côté" afin d'en disposer plus tard.
Quelle est la motivation profonde de l'épargnant ?
Tout d'abord, il y a dans la nature des "épargnants" et des "consommants". Cette question existencielle nous est clairement révélé par Jean de la Fontaine dans sa fable : "La cigale et la fourmie", que l'humanité entière connaît, ou à peu près...
Ensuite, l'épargnant disons "de base", est quelqu'un qui sent confusément que le principe de précaution encourage sa conscience à "prévoir" une cagnote en vue de jours possiblement mauvais ou plus difficiles. L'épargne est un truc de "prévoyant". On dit parfois : c'est la sagesse.
Soyons clairs : l'épargnant est pessimiste. Il voit son avenir plus fragile que son présent, souvent plus sombre.
Dans cette affaire, le monde moderne s'est engoufré pour fournir à ces pessimistes en tous genres des "produits financiers" qui seraient sensés "répondre à leur attente" (c'est à dire à leur angoisse ...)